Format: série de 8 tomes (en cours)
Edition: N&B
L'histoire:
L'histoire narrée dans ce manga est certes celle de Siddhartha depuis sa naissance jusqu'à sa mort. Siddhartha né en tant que jeune prince de Kapilavatsu, capitale du clan Sakya du Teraï népalais au nord est de l'Inde actuelle. Mais, l'histoire parle aussi de plusieurs autres personnes et personnages qui croisent Siddharta à un moment ou un autre. Sa mère, la reine du clan meurt une semaine après sa naissance.
L'histoire commence en en Inde au VIéme siècle avant l'ére chrétienne, la vie y est difficile et ce, du fait d'un climat subrtropical propice aux moussons ou à une année de sécheresse dans le cas opposée, la non-suffisance de nourriture pour le peuple, les guerres inter clans, les injustices, et évidemment le système des castes. Siddhartha est élevé dans le respect de la religion (l'hindouisme) et en tant que guerrier selon la caste dont il et son père font partie. A 29 ans seulement, Siddharta quitte le palais de Kapilavatsu et fait 4 rencontres qui changeront totalement sa vie et sa voie. Sa première surprise est de voir que peu de gens finalement vivent comme lui de façon aisée et insouciante mais 4 personnes seulement vont suffir pour qu'il mène sa vie autrement:
- un vieillard (la vieillesse et la souffance corporelle due au temps qui passe)
- un malade (la maladie fait souffrir aussi)
- un cadavre -la mort dans toute sa simplicité-
- un ermite (la sagesse permet d'atteindre une plénitude spirituelle et corporelle, défiant finalement la souffrance)
Revenu au palais, il ne réfléchit que peu de temps avant de se décider à vivre en tant qu'ascète et malgré les volontés de sa femme et de son père, il part prendre leçon de plusieurs grands brahmanes puis n'ayant pas trouvé sa voie, il décide de se lancer seul dans les austérités...
Critique:
Bien que on y suit Siddhartha plusieurs chapitres ne montrent que certaines autres personnes ou personnages afin de bien comprendre les motivations de chacun et les aventures qui s'en suivent. La vie de celui qui deviendra Bouddha est romancé par Osamu Tezuka. L'auteur reconnu comme étant le "père du manga moderne" a un trait plutôt rond - à la Walt Disney (personnages aux formes arrondies) - et propose des mini blagues le long de son histoire. Finalement, l'oeuvre jongle en véritable histoire et petites histoires mettant en scène des personnages inventés. L'oeuvre de Tezuka tient ici plus du conte que d'un manga biographique mais c'est ce qu'il fait de mieux. La narration est servie par le manga. Siddhartha vieillit devient plus mature et les dialogues le deviennent eux aussi, les problèmes aussi. Le manga est ainsi évolutif.L'histoire commence en en Inde au VIéme siècle avant l'ére chrétienne, la vie y est difficile et ce, du fait d'un climat subrtropical propice aux moussons ou à une année de sécheresse dans le cas opposée, la non-suffisance de nourriture pour le peuple, les guerres inter clans, les injustices, et évidemment le système des castes. Siddhartha est élevé dans le respect de la religion (l'hindouisme) et en tant que guerrier selon la caste dont il et son père font partie. A 29 ans seulement, Siddharta quitte le palais de Kapilavatsu et fait 4 rencontres qui changeront totalement sa vie et sa voie. Sa première surprise est de voir que peu de gens finalement vivent comme lui de façon aisée et insouciante mais 4 personnes seulement vont suffir pour qu'il mène sa vie autrement:
- un vieillard (la vieillesse et la souffance corporelle due au temps qui passe)
- un malade (la maladie fait souffrir aussi)
- un cadavre -la mort dans toute sa simplicité-
- un ermite (la sagesse permet d'atteindre une plénitude spirituelle et corporelle, défiant finalement la souffrance)
Revenu au palais, il ne réfléchit que peu de temps avant de se décider à vivre en tant qu'ascète et malgré les volontés de sa femme et de son père, il part prendre leçon de plusieurs grands brahmanes puis n'ayant pas trouvé sa voie, il décide de se lancer seul dans les austérités...
Critique:
Le dessin de Tezuka vieillit bien même si aujourd'hui, de tels dessins font très "vieille époque", l'émotion est bien retranscrite et les décors restent magnifiques. Les personnages sont rondelets mais l'histoire est si importante que ce qui pouvait rebuter au départ devient un allégement. Plusieurs propos sont forts et toujours d'actualité, un tel allégement graphique parvient à clarifier les sujets abordés.
Ce manga ne vous fera en aucun cas apprendre le bouddhisme et la manière dont les bouddhistes perçoivent la vie et la mort. Par contre, il vous y amène. Il donne une idée de comment Siddhartha en est venu à sa théorie, il nous fait comprendre comment Siddhartha est devenu Bouddha, l"éveillé".
Ce manga ne se lit pas comme les manga moderne. Plusieurs chapitres en ce sens sont profonds et il est préférable de refermer le livre pour
- imaginer la suite ou comment les personnages vont réagir avant de continuer ou pour
- méditer sur ce qui s'est dit ou fait
Bouddha est une oeuvre forte de Tezuka à l'instar de l'Histoire des 3 Adolf. On y rentre comme dans tout bon manga et on en ressort différent.
Bonus:
Les 8 volumes ont pour nom des moments forts de la vie de Siddhartha:
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