Titre original : Dragon Ball
Auteur :Akira Toriyama
Editeur : Glénat
Nombre de volumes sortis au Japon: 42 (21 édition double)
Nombre de volumes sortis en France: 42 (6 édition double)
Série achevée : oui
Genre : Shônen
Dragon ball est le manga le plus populaire dans le monde. Pour ceux qui ne le connaîtraient toujours pas, on y découvre l’évolution d’un jeune garçon nommé Songoku. Le monde de Dragon Ball est très personnel à l’auteur puisqu’ici les cochons et autres animaux parlent et on pourra y faire la rencontre des personnages d’un autre de ses mangas : Dr Slump. L’histoire s’articule autour de la recherche incessante des 7 Dragon Balls. Des boules de cristal qui confèrent à celui qui les rassemble la chance de pouvoir invoquer un dragon qui exaucera alors un vœu. Le manga se divise en 2 parties bien distinctes où au départ Songoku est encore assez jeune et montre une grande naïveté malgré sa force surhumaine. Sa rencontre avec Bulma, jeune adolescente de la ville aventurière et héritière d’une grande société de technologie, le plonge dans la recherche des Dragon Balls. Et durant ces aventures parsemées d’humour, les combats et les tournois sont de plus en plus difficiles, les amis plus nombreux, les ambitions ennemies plus démesurées. On en arrive ainsi facilement à la seconde partie où l’humour bien moins présent est remplacé par des batailles plus longues, des pouvoirs gigantesques et où l’origine de Songoku et des Dragon Balls eux-mêmes prend énormément d’importance. Le manga se fait ainsi jeu de son lectorat devenu plus vieux. L’humour pipi caca auquel on était habitué fait place à des démonstrations de moments « nekketsu » propre aux shônens classiques. Reste une œuvre de 42 volumes plébiscitée de bout en bout et dont les lecteurs n’ont jamais voulu que ça se termine. La fin est malgré tout survenue et l’histoire se termine parfaitement bien.
Songoku est un jeune garçon qui vit seul suite à la mort de son grand père. Il a pour particularité d’avoir une agilité et une force surhumaine et d’avoir une queue de singe placé en bas de son dos. Sa rencontre avec une jeune fille à la recherche des 7 boules de cristal va placer sa vie sous le signe de l’aventure et de la découverte de ses origines.
Les 7 boules de cristal
Près d’une rivière vit Songoku, un jeune enfant ingénu doté d’une queue de singe, d’une agilité et d’une force surhumaine. Ce petit garçon vit seul depuis la mort de son grand-père. Bulma (culotte en japonais) est quant à elle une jeune adolescente de 16 ans en quête des 7 boules de cristal dans un but inavouable, celui d’avoir un petit copain parfait… Sa quête s’effectue tant bien que mal grâce à un radar qui capte l’énergie émise par chacune des boules. Arrivé près d’une cabane, nos deux héros se rencontrent alors. Songoku détient en effet une boule de cristal dont il se sert pour prier son grand père. Ne pouvant se détacher sentimentalement de sa boule de cristal et ce, malgré l’explication de Bulma. Ils décident de se lancer dans l’aventure ensemble. En chemin, ils feront la connaissance de Yamcha, un voleur aimant se battre mais déstabilisé très facilement par la présence de jolies filles, Oolong, un cochon polymorphe un peu grincheux, Chichi, jeune combattante et bien sûr Tortue Géniale, entraîneur en arts martiaux mais obsédé sexuel ou encore Krilin, apprenti en arts martiaux. Les ennemis ne sont pas en reste : Pilaf et ses deux acolytes assez ridicules et l’Armée du Ruban Rouge. Tous vont alors s’associer à travers diverses aventures pour rassembler les 7 boules de cristal et exaucer leur vœu allant de l’obtention d’une culotte au fait de ressusciter un ami. Evidemment, les ennemis sont de plus en plus forts et de plus en plus sérieux poussant Songoku & Cie à s’améliorer et à s’entraîner au combat. On découvre alors assez vite que Songoku tire sa force de sa queue de singe et que cette dernière recèle encore bon nombre de secrets.
D’un mythe à l’autre
Savez vous d'où vient l'historie de Dragon ball? Il reprend l'histoire d'un mythe, celui de Sangoku, l'homme singe très connu au japon et en chine. Ce mythe se nomme Saiyuki et nombre de manga ont une liaison particulière avec ce mythe. Mais Dragon ball ce n'est pas que ça, Dragon ball c’est aussi une imagination personnelle de l'auteur.... Les combats sont parfaits esthétiquement, l'humour est omniprésent surtout dans le premier cycle et on voit durant toute l'œuvre Sangoku grandir, murir, mourir même et ressusciter..;-) ça vous rappelle personne? Lol. J’ai parlé de premier cycle, il faut dire que Dragon ball a connu une adaptation en dessin animée qui a été un véritable succès à travers le monde grâce notamment à son second cycle intitulé Dragon Ball Z (Z pour Zeta, dernière lettre grecque signifiant indubitablement, « fin de Dragon Ball »). Le manga lui, n’a pourtant jamais changé de nom mais l’ambiance générale de l’œuvre évolue grandement. Songoku a grandi, les lecteurs aussi. Les combats prennent encore plus de place, les blagues ne sont plus aussi nombreuses et l’intérêt de combattre est démultiplié : sauver un peuple,
Si cette série a aussi bien fonctionné, c’est de prime abord à cause du phénomène nekketsu aujourd’hui très bien connu : une bataille commence, les héros ne peuvent rivaliser, et alors que tout espoir semble perdu, le(s) héros via la force de ses valeurs (amitié, amour) fait naître une force inconnue qui lui permet de se relever et de renverser la tendance. L’auteur a su l’utiliser efficacement et sans rajout laissant ainsi une lecture limpide et un suspens bien pensé. Les dessins de l'auteur sont aussi marquants. Son style est dépouillé de toute trame de gris. Il crée des personnages en pagaille avec leurs personnalités propres et les anime facilement. Les corps se battent, bougent, sautent, lancent des décharges d’énergie se transforment. Le lecteur ne peut qu’être pris par autant d’imagination.
Plusieurs éditions ont été réalisées par Glénat et se succèdent dans le temps. Aujourd’hui 3 éditions se partagent le marché en or qu’est Dragon Ball. La première nommée Deluxe reprend la série sous forme de petits coffrets de 2 tomes avec jaquette originale et sens de lecture japonais. Le papier est de bonne facture. La seconde est une édition disponible en presse de ½ tomes. La collection totale se porte donc à 84 volumes. Enfin, la dernière édition est nommée Perfect. Elle comportera 21 doubles tomes avec une couverture rouge et refaite pour l’occasion avec des illustrations inédites.
Conclusion
Scénaristiquement, on suit donc la vie et la mort de Songoku. Le monde de Dragon Ball semble assez vaste dès le départ pour nous faire ressentir l’aventure avec les héros et l’humour potache du premier cycle fonctionne à merveille. Le fun est présent quant à lui tout au long de la série mais sur différents sens. Le premier cycle commence avec une pointe d’humour génialissime (quoi je l’ai déjà dit ??) puis on se prend aux entrainements et aux batailles facilement et le fun devient alors celui de l’attente et du dénouement des combats. Dragon Ball a connu moult ersatz. Il reste cependant une œuvre originale, et une mine d’infos pour tous les nouveaux mangas du genre shônen. Bref, on peut facilement ne pas y être sensible mais pour tout fan du genre, Dragon Ball reste et restera certainement encore longtemps un « must have » !
Dragon ball
Glénat
en 42 tomes version Deluxe
ou en 21 doubles Perfect
ou en 84 petits vendus en presse...(oui ya le choix)
la meilleure vente de manga en France pour le moment
alors qu'au japon, Yugi Oh vient de le détrôner!!!
c un chef d'œuvre qui a aussi connu une adaptation en anime qu'on peut trouver en DVD ! les jaquettes sont pourris et la censures de certaines scènes trop violentes sont toujours là mais bon... c tellement culte..
un tome normal = 6,95€
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